De Christchurch au Mont Cook par les lacs Tekapo et Pukaki

 Le 29 mars 2015 sur la route. Visite le 30 mars.

Déjà deux nuits que nous passons dans le van et on prend nos marques de plus en plus. C’est exigus mais nous tâchons de donner une place à chaque chose et une chose à chaque place. Les vêtements seront dans le coffre avec les boîtes de conserve et les condiments. À l’intérieur, sous le lit, on a placé, pour un accès rapide, la vaisselle, la glacière et toute la nourriture périssable et du petit-déjeuner.

 

La route du Mont Cook

Depuis Christchurch, on a décidé de se diriger vers le sud pour faire le tour de l’île du Sud dans le sens des aiguilles d’une montre. Nous ne longerons pas totalement la côte puisque pour cette étape, nous irons dans les terres direction le Mont Cook, réputé magnifique pour son glacier. La route vers le sud est apaisante. A travers nos fenêtres, on voit défiler les prairies où broutent les moutons blancs, pour la plupart vêtus de leur chaud manteau de laine. L’hiver approche. A partir du moment où nous commençons à nous enfoncer dans les terres, la nivélation de la route est à l’image des reliefs qui s’offrent à nous. On cherche à apercevoir le sommet enneigé du Mont cook qui reste timide derrière quelques nuages gris.

 

Le lac Tekapo et ses couleurs magiques

Nous étions déjà bien enfoncés dans les terres lorsque nous sommes arrivés au bord du Lac Tekapo. Celui-ci a la particularité d’avoir une eau bleue turquoise, très belle et en même temps inattendue. Les eaux peu profondes et les fonds en calcaire sont à l’origine de cette merveille. La vue sur le lac et les montagnes au second plan laisse vraiment songeur. Une petite église très mignone se trouve sur les rives du lac.

Faire un arrêt par le Lac Tekapo ne fait pas faire de détour et vaut vraiment le coup d’œil. Il faut prendre le temps de s’arrêter et d’apprécier la vue. Ceci sera récurrent en Nouvelle-Zélande je pense.

Avant de continuer, passez absolument voir le sommet du Mont John. Il est accessible facilement en voiture en 20min ou à pieds en 1h. La vue depuis le sommet est à couper le souffle. L’endroit est réputé pour son ciel pur et étoilé. Il y a des télescopes de compet’ pour découvrir ce que nous cache encore l’univers interstellaire.

 

Où dormir près du Mont Cook?

Une trentaine de kilomètres plus loin sur la route de Twizel se trouve le lac Pukaki. La route longe le lac sur 5 km. Nous n’avons pas résister à nous arrêter pour prendre une photo du Mont Cook qui dégnait enfin montrer le bout de son sommet.

mont-cook-sommet

Tout juste avant le pont précédant l’intersection vers le mont, nous sommes allés nous garer sur l’aire de campement gratuite que nous avions repérée. Elle s’avérait être à flanc de colline au bord du lac avec une vue sur le Mont Cook absolument somptueuse dans le prolongement de l’eau. C’était d’une rare beauté même si quelques nuages faisaient de la résistance. Nous avons même pu nous mettre en première ligne du panorama. Pour en rajouter une couche, nous donnions aussi plein Ouest, ce qui veut dire qu’un magnifique coucher de soleil à conclu cette journée parfaite.

 

Attention cependant, sachez qu’il n’est autorisé de dormir qu’une nuit sur ce site, ils relèvent les plaques d’immatriculation.

 

Au réveil, nous avons eu le droit à un ciel immaculé, avec une vue complétement dégagée sur le Mont Cook. Ça m’a rappelé les couleurs au lever de soleil sur Poon Hill, pendant notre trek dans l’Annapurna népalais. On ne pouvait pas laisser passer cette chance! Nous sommes donc aller nous balader aux pieds du mont le jour même. Le soir, nous dormirons pas très loin d’ici, au bord du lac Poaka. L’endroit est d’ailleurs très sympa et tranquille pour y passer la nuit bien que la route longeant le canal soit difficilement praticable. Comme la veille, ce n’est qu’une grande étendue au bord d’un lac avec des toilettes sèches. confort limité mais tranquillité assurée.

mont-cook

 

Que faire en une journée au Mont Cook?

On était très excité depuis notre réveil et très impatient de partir à la rencontre de ce géant de glace. Nous apercevions maintenant sans aucun problème les sublimes neiges éternelles et le sommet pointu. Nous sommes allés au point d’information au village pour savoir ce qu’il était possible de faire en une journée.

 

Le hooker valley track

2.30h aller-retour, ce petit chemin de randonnée très bien délimité est accessible pour tous, notamment grâce à des passerelles en bois de temps à autres. Les trois ponts suspendus sont bien intégrés dans ce décor et on profite un maximum de la vue sur les sommets en passant dans la vallée. C’est très agréable. La conclusion de cette petite balade est un lac nacré, où flottent des icebergs et où nous nous sommes posés pour pique-niquer L’endroit est idyllique, surtout lorsqu’il fait suffisamment chaud pour bronzer torse nu et l’étendue d’eau est propice aux ricochets 😉 Un endroit qui laisse songeur tant la beauté est éclatante.

 

Le Tasman valley track

De retour au van vers 14h, on s’est dit que ce serait vraiment trop bête de ne pas profiter à fond de cette journée ensoleillée (nous étions prévenus qu’au mois d’Avril ce pouvait être très variable). Il y a possibilité non loin de là d’aller voir trois lacs ainsi que le glacier et le lac de Tasman. Les trois premiers, appelés «lacs bleus», tirent leur nom de l’époque où le glacier recouvrait toute la montagne. L’eau s’infiltrait dans les roches et remplissait ces bassins naturels, leur donnant une couleur bleue turquoise. Le glacier est maintenant trop reculé pour ça et ce sont les eaux de pluie qui remplissent désormais les bassins, qui ont maintenant une couleur verte (due aux algues). En continuant la petite ascension, on arrive au glacier et plus particulièrement au lac Tasman qui a une couleur nacrée et voit flotter des icebergs, c’est trop marrant. Une photo comparative du glacier dans les années 90 fait très peur. Celui-ci était évidemment beaucoup plus étendu et il est prévu qu’il disparaisse quasi-complètement dans les années 2020 à cause du réchauffement climatique. Ça fait d’avantage réfléchir lorsqu’on se trouve en face des glaciers ancestraux qui disparaissent plutôt que devant sont écran de télé, je vous assure…

 

Voilà pour notre première aventure en plein air de la Nouvelle-Zélande et on peut vous garantir que si la météo est favorable, c’est un immanquable. Par ailleurs, pour une prévision météo normalement assez fiable (on ne sait jamais trop exactement), vous pouvez aller voir sur le site «metservice».

 


 

Infos pratiques:

Kilomètres parcourus

– Coes Ford – Lac Pukaki en passant par le Mont John: 310km

– Lac Pukaki – Mont Cook – Lac Poaka en passant par le parking du Hooker Valley Track et celui du Tasman Track: 138km

Camping:

Lac Pukaki: Grande aire gratuite – Passer par l’entrée juste avant le pont – Toilettes sèches – Robinet d’eau derrière la colline – Vue SU-BLI-ME!

Lac Poaka: Aire gratuite – Accès en longeant le canal puis en descendant à droite vers le club de pêche – Toilettes sèches – Pas d’eau – Très tranquille.


 

 

9 commentaires

  1. Quelle merveille !! Grandiose !
    Bises

  2. C’est juste Magnifique ! faites pleins pleins pleins de photos 😉 haha bisous <3

  3. Sublime! Vous en devenez poètes dans vos récits 😉

  4. J’arrête de commenter tous vos articles, sinon vous allez croire que c’est des spams à force d’écrire que c’est magnifique!!!^^

  5. Arthur (ton frérot)

    Trop sympa de se poser au bord de l’eau avec le van 😉 Que de beaux lacs couleur nacrée !

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