Christchurch – Récupérer son van et bien se préparer au roadtrip

Après une petite journée à Auckland, départ pour Christchurch où l’on a prévu de récupérer notre fidèle compagnon pour le mois futur: notre VAN!

Arrivée le 27 mars - Courses le 28 mars 2015

Arrivée à Christchurch

Le 27 Avril 2015 nous arrivons à l’aéroport de Christchurch à 12h au lieu des 10h30 initialement prévues si l’avion n’avait pas décidé de resté bloquer sur le tarmac pour la deuxième fois en deux jours, décidément. Mais rien ne pouvait diminuer notre excitation d’être arrivés en Nouvelle-Zélande! Nous étions juste ultra pressés de récupérer ce qui serait bientôt notre voiture, notre chambre, notre cuisine, notre salle à manger et par là même, notre salon, et ce pour le mois à venir.

La tête dans le pâté après une très courte nuit à l’aéroport d’Auckland, on attrape rapidement une navette gratuite « super shuttle » chargée de nous déposer à l’agence de location Spaceship. Si vous louez votre van chez eux, n’oubliez pas de les appeler avant d’arriver à l’aéroport pour les prévenir, la navette est gratuite si vous louez un van plus de 21 jours.

Info vitale

Dès que vous arrivez en Nouvelle-Zélande, il faut penser à aller dans un « i-site » (point d’information) pour récupérer une carte SIM « 2 degrees » qui est déjà activée avec un numéro personnel et que l’on peut recharger par carte bleue directement par téléphone. Il est très utile aussi de prendre une carte de réduction pour l’essence valable dans les station BP et Caltex (peut donner jusqu’à 10 centimes de réduction au litre!). Il existe toute sorte de carte de fidélité et de réduction, à vous de voir lesquelles vous intéressent. Nous avons eu les nôtres ainsi que plusieurs cartes routières dans la navette entre l’aéroport d’Auckland et le centre ville! Même si, encore une fois, notre fidèle application GPS offline Maps.me sera notre fidèle acolyte pendant les heures de route.

 

Récupération du van

On arrive donc 5 minutes plus tard à l’agence de location du van où l’on signe les petites paperasses habituelles, et vient le moment où notre van est amené devant pour que l’on puisse faire l’état des lieux. Je pense que la meuf m’a pris pour un simplet tellement j’avais le smile tout le long. Ils ont été très pros, tout nous a semblé en ordre dans notre van, ils nous ont bien expliqué toutes les petites cachettes secrètes et autres mécanismes pour déplier le lit, faire la popote et tout le tintouin. Le matos de couchage est niquel, celui de bouffe est neuf et on a même le droit à un jack-jack pour mettre la zicmu sur le poste radio! Niquel!

Le moment fatidique est arrivé, on prend les clefs, on dit au revoir et, ça y est, le van est à NOUS TOUT SEUL! D’ailleurs, il a un petit nom: on vous présente MOON. 😉

Bon, qu’on se le dise, pour le prix, ce n’est pas un van de compet’ avec plaques à induction, chauffage central et sièges en cuir, mais ça va le faire grave. Il est plutôt vintage, tout en rouge, avec 426.531km au compteur (ça commence à faire pas mal), avec toit-ouvrant (pour contempler les étoiles le soir, juste par la vitre parce que ça caille) et boîte de vitesse automatique (je la suspecte d’être neuve tellement elle marche bien par ailleurs). On sent qu’il a vu pas mal de baroudeurs comme nous et cette idée nous plaît bien. De toute façon après avoir fait la corse en voiture+tente, c’est la deuxième étape. Il ne faut pas tout de suite passer au camping-car 4 étoiles 😉

Où faire les courses en Nouvelle-Zélande?

La première étape et souvent la plus importante : faire les courses! Alors si vous êtes un peu fauchés comme nous, on vous conseille sans hésiter d’aller faire vos commissions chez «Pak’n Save», sans aucun doute les plus petits prix de Nouvelle-Zélande et pour une qualité très correcte. Bon plan : il y a le wifi gratuit (45min ou 45mb de données)!

Ces courses furent d’ailleurs pour nous l’occaz de prévenir la famille qu’on avait bien récupéré le van. C’est l’un des inconvénient (qui se transforme en avantage finalement) d’être en van : on n’est pas ultra connectés. Il faut donc prendre internet où il y en a. Ce sera surtout dans les bibliothèques, comme à Auckland, où dans les grandes surfaces (NewWorld et WareHouse donnent aussi accès à un wifi) que l’on pourra se connecter.

Er puis un autre avantage de Pak’nsave si vous en cherchiez encore un : au delà de 80$ de courses (170$ pour nous), il nous font une réduction de 10 centimes au litre d’essence à leur station. Attention cependant, ce n’est valable que dans la station essence où vous avez fait vos courses (pas complètement idiots les mecs non plus). L’optimisation absolue est donc de faire des courses de 80$ pas plus dans une même ville. Bref, vous avez compris.

Bon c’est bien beau mais on va où maintenant?

Grâce à notre application «Campermate», on cherche les campings qui sont gratuits, ceux où il y a de l’eau, mais surtout ceux où on pourra en prendre plein les mirettes (il y a plein de commentaires des gens)! Il faut bien savoir qu’en van (self-contained ou non) en Nouvelle-Zélande, on ne peut pas se poser où l’on veut comme ça, ou alors en risquant une amende de 200$. Il faut donc un minimum anticiper où l’on va dormir, surtout que sur certains sites, les places sont limitées.

Pour notre première nuit, on a décidé d’aller au camping gratuit «Fench Farm», sur les bords de la baie d’Akaroa dans la péninsule à l’Est de Christchurch. Ça donne envie comme ça hein? Hé bien vous avez bien raison! Ce petit terrain très tranquille nous a beaucoup plu, surtout pour sa vue sur la baie au moment du dîner.

Voici la vue de notre salle à manger. Pas besoin de télé.

 

Que faire à Christchurch?

Malheureusement, la ville a subi un terrible tremblement de terre en 2010 qui a causé énormément de dommages. La ville se remet peu à peu du traumatisme et beaucoup de bâtiments neufs sortent du sol. L’intérêt touristique de la ville donc, jadis très reconnu, est maintenant limité. Mieux vaut donc prendre la route vers le sud au plus tôt.

Pour notre part, nous sommes repassé par là au lendemain de notre première nuit et nous en avons profité pour faire quelques emplettes ; de nouvelles chaussures de trek pour nous deux (montantes et étanches qui nous serviront aussi pour l’Amérique du Sud), une pochette pour la nouvelle tablette d’Anaïs achetée à Bangkok, un transformateur allume-cigare afin de pouvoir recharger l’ordinateur en roulant… D’ailleurs les « oportunity shop » sont des petits magasins où l’on peut trouver toutes sortes de vêtements et matos de camping pour des prix dérisoires (petit pull en merinos à 8$ par exemple)

Où dormir près de Christchurch?

Si vous décidez de partir directement dans le sud sans passer par Akaroa comme on l’a fait, vous pouvez aller dormir au Coes Ford, juste après Lincoln au sud de Christchurch. Ce camping gratuit offre des toilettes propres, un grand terrain avec des arbres (où l’on peut aisément accrocher un hamac), ainsi qu’un petit ruisseau tout mignon.

On y a passé notre deuxième nuit là bas et…toujours pas de douches à l’horizon. Tant que l’on choisira les campings gratuits, il faudra se contenter d’un débarbouillage succinct et de quelques lingettes. A priori, on peut aussi prendre des douches chaudes dans les piscines publiques, on verra au fur et à mesure. Mais c’est ça l’aventure aussi 😉

 

 

Comment ça se profile cette histoire de van alors?

A vrai dire, le choc après 6 mois d’Asie est plutôt brutal. Déjà, on se les gèle ici, puis la Nouvelle-Zélande est complètement occidentalisée, à mi-chemin entre les grands espaces américains et les villes so-british. Le mode de vie change donc du tout au tout.

De plus, on a lâché nos backpacks adorés et on ne doit plus chercher un restaurant tous les soirs pour manger, on peut se faire nos propres spaghettis et du café à volonté! L’effet pervers est qu’on achète de grosses courses au début, on a donc accès à des quantités importantes de nourriture, contrairement à avant. Il faut donc résister à ne pas bouffer tous les cookies le premier jour. Rhhmm…

Sinon ici, tout le monde parle anglais, ça compte. Aux premiers abords on se sent moins dépaysé. Mais je vous jure, on voit des paysages tellement sublimes et uniques (j’aimerais dire dignes d’un décor de cinéma, sous entendu le seigneur des anneaux) que c’est un autre dépaysement! Et c’est le pied! Pour tout vous dévoiler, c’était mon rêve la Nouvelle-Zélande en camping car et je suis très content de voir que ça correspond et que ça plaît à Anaïs aussi. Parce que c’est particulier. Encore une fois, je pense qu’on ne prendra jamais aussi peu de douches qu’ici.

Je terminerai par la différence qu’ici, on reeeeespire. D’abord parce que c’est grand et qu’il n’y a que des champs, des vaches et des moutons mais aussi parce qu’il n’y a pas de pollution! J’avais l’impression d’être passé en résolution 4k en arrivant à Auckland (après la cathodique en Asie) tellement l’air est pur et que les couleurs sont vives! Que le ciel est bleu ici et que l’herbe est verte (ça c’est parce qu’il pleut tout le temps). Pour le moment, nous avons énormément de chance pour la météo avec plusieurs jours d’affilé de grand ciel bleu, très rare au pays du long nuage blanc où le temps est capricieux et change très vite.

 

 

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 Infos pratiques

• Camping de French Farm – Gratuit – Au bord de la mer –  Toilettes qui étaient fermées quand on est passé – à 1h15 de Christchurch
• Camping de Coes Ford – Gratuit – Grand terrain au calme – Toilettes à chasse très propres – Évier pour la vaisselle

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